On la capte vite cette expression. Pour moi, elle est arrivée à point, comme une nouvelle manière de nommer quelque chose d’extrêmement familier. Elle a fait écho à mon amour du faire ensemble, à mon intérêt pour le processus, pour la méthodologie et à mon attachement à l’avancement.
Se doter d’une destination commune, définir nos ancrages et lieux de départ, identifier dans quel environnement on se trouve ainsi que le rythme auquel on souhaite avancer, prévoir les escales nécessaires… tout ça permet de tracer ou d’imaginer des chemins, souvent uniques, à l’image des besoins et des réalités des collectivités.
Mais qu’est-ce qui fait qu’on s’oriente vers un chemin, plutôt qu’un autre? Bien sûr, la capacité même du chemin à mener à bon port. Mais ce n’est pas tout!
Encore faut-il que les collectivités aient confiance et envie d’emprunter ces chemins. Que ceux-ci soient à leur image et cohérents avec leurs valeurs, leurs principes, leurs aspirations. L’efficacité, seule, ne tient pas la route : ça prend un chemin signifiant ET porteur d’avancement. Et c’est pourquoi ces chemins ne sauraient s’imaginer sans impliquer pleinement les principales personnes concernées.
Souvent, le chemin se présente comme étant autant – sinon plus ! - important que la destination elle-même. En cheminant, collectivement, on a effectivement l’occasion d’élargir nos horizons, nos prises de conscience, de faire des apprentissages, de vivre des satisfactions, des célébrations. J’aime l’idée du chemin qui nous rappelle que tout est souvent dans tout et que cheminer ensemble vers une destination commune, c’est déjà faire ensemble.
